Je me languis souvent de savoir qui je suis.
J’y pense une seconde et puis…
je renonce à percer ce lancinant mystère
et ne vais m’y étendre.
Loin du tohu-bohu, je vis en solitaire.
Dans mon abri de chair, je passe inaperçu.
Nullement dérangé par le noir absolu
je m’y sens quelquefois le seul être sur terre.
Mais ne vais m’y étendre
Égayant mon séjour, il m’arrive d’entendre
d’étranges gargouillis surgis des profondeurs.
Peu me chaut après tout, ma niche est douce et tendre.
Mais (je l’ai déjà dit) je souffre de langueur.
Si j’avais la Wifi, ce serait le bonheur