Laurinellade

Crotte ! Encore un sonnet de Rimbaud, ce chelou.

J’aime mieux les fragments de mon copain Jean-Loup.

Il les pond d’un seul jet, comm’s’ils coulaient de source.

 

Et j’en connais par cœur !

 

Il écrit de ces trucs (des fois sur la Grande-Ourse,

d’autres sur la petite) qui me font des frou-frou.

Vous ne me croirez pas, il n’a jamais de trou.

On peut le déranger, sa plume suit sa course.

 

Et j’en connais par cœur !

 

Foi de Laurinella. Sans reproche et sans peur,

avec sa mobylette on s’en va sur les routes.

Une fois il a plu. Pour éviter les gouttes

on s’est mis à l’abri. Maman, quelle vigueur !

Oubliez les sonnets, Madame. Ayez du cœur !