Haikus

 

Sereinement vénère,

 

l’était un pote au p’tit Quinquin,

affligé d’anaphrodisie,

qui créchait en Polynésie, 

et s’y vautrait dans ses bouquins.

 

Vierges de toute fantaisie,

ils causaient surout de l’Asie.

Le Zen et tout le saint-frusquin.

Son hypertrichose palmaire

lui fit aimer les haikus.

 

Sereinement vénère,

 

il trouvait extraordinaire,

de se la jouer Baudelaire

sans se sortir les doigts du Q