Mais où est passé ce sonnet sur l’orage
que j’avais en tête au lever du soleil ?
Pour le retrouver, je manque de courage
et de gniaque dans les plexus.
J’y voyais pourtant ce vaisseau d’un autre âge
fuyant la galerne en sinistre appareil,
voiles en lambeaux, dépourvu d’équipage,
dans un camaïeu de soufre et de vermeil…
Je suis largué par mes plexus…
Mon av’nir s’encombre de noirs grommulus.
J’ai bien peur d’atteindre, hélas ! le terminus.
– Papy ! Prends ce cake et finis ta tisane.
Un bon gros sommeil et ta plume artisane
récupèrera son illustre tonus.