Dorer un horizon ou rosir un nuage
occupe au point du jour cet excellent Phebus.
Rarement on a pu voir aussi bel ouvrage
et je crains que mes vers, voulant lui rendre hommage,
ridiculeusement ne tournent au phébus.
Ubu brûle d’un S pour aller à la rime,
nonobstant sa gidouille et ses mozalakons.
Horace, au désespoir de Sabine, s’abime
Oreste est à l’auberge, asséchant maints flacons.
Rosir n’est qu’une étape et rougit à présent,
incendiant le ciel, un plus ample nuage.
Zazie à sa fenêtre en oublie d’être sage,
oulipique à souhait, et rêve d’alezan,
nonobstant que tantôt bronzera son visage.
O. C’est le troisième O, dans cet alexandrin.
Un quarte nous attend dans un vrai-faux quatrain.
Rosir, celà n’est rien, rosir, la belle affaire !
Ô brave cumulus qui voguez dans le ciel
sous le souffle affleurant d’une brise de terre,
innocemment prétexte à sonnet potenciel,
redoutez, des stratus, le grisâtre et le fiel.
Un distique soudain, surgit dans ma rimaille
néanmoins je poursuis, mon taf vaille que vaille.
Nul ne peut entraver la marche d’un stylo
uniquement pulsé par ses propres délires.
Autant en profiter, se dit ma tirelire.
Gageons qu’il bouclera sans moufter le boulot
et que dans pas longtemps, nous pourrons en sourire.