Comme Papy Ronsard, le soir, à la chandelle,
assis au coin du feu, rimaillant et rêvant,
je cisèle ces vers pour ma tendre gazelle.
En ce début d’automne, elle est encor plus belle
et ressent les bienfaits d’un précoce printemps.
Je poétise un max et de mon vieux Montblanc
ma plume se régale et mon cœur tourterelle
pour celle dont la vie flâne parmi les fleurs.
De l’ardoise au saphir, du noir au bleu marine,
émeraude au soleil, céladon quand il bruine,
ma gazelle a les yeux qui changent de couleur.
Au gré de la lumière ou selon son humeur.
Qu’elle a, le plus souvent, gazellement câline.